La taille du capteur
En fonction de la qualité d’image que l’on espère obtenir, la taille du capteur est un élément incontournable dans le choix d’un appareil de prise de vue thermographique satisfaisant.
Ainsi, plus le capteur est grand, plus le matériel retransmet de façon claire à l’œil de l’utilisateur, les détails thermiques captés.
Vous l’aurez donc compris, ce système fonctionne de la même manière que dans la photographie numérique, en ce qui concerne l’importance du nombre et de la taille des pixels pour une bonne qualité d’image.
Le système de mise au point
La mise au point est un critère à ne pas négliger au moment de l’achat d’un matériel dédié à l’enregistrement de données thermographiques.
Vous pouvez vous contenter d’une caméra qui n’intègre pas un système de mise au point, si la précision et la netteté du rendu vous importent peu dans l’utilisation que vous comptez en faire.
Dans le cas contraire, il va de soi que vous devez privilégier un appareil doté d’un bon niveau de réglage de la mise au point. Il faut noter pour info que cette dernière peut être automatique ou manuelle, dans le cas où le matériel en serait équipé.
Le niveau de sensibilité thermique
Il existe des usages où une différence de température, aussi minime soit-elle, a une grande importance dans l’appréciation générale de l’imagerie thermique obtenue.
Un appareil de thermographie permettant de détecter les plus petites variations de température sur une surface donnée est donc nécessaire.
C’est donc là qu’intervient la sensibilité thermique ou NETD (Noise Equivalent Temperature Difference) qui permet de détecter les différences thermiques les plus infimes.
Aussi, pour être assez efficace, cette donnée se doit d’être la plus faible possible, d’où l’importance pour vous de choisir un appareil avec un NETD qui ne dépasse pas la barre des 0.02°C.
Le mode d’affichage
Pour la détection de signaux thermiques, les appareils d’imagerie thermographique offrent des modes d’affichage différents les uns des autres.
On note entre autres les modes « Alarmes ou Isotherme« , « picture in Picture« , « AutoBlendTM de Fluke » ou encore « MSXTM de Flir » qui sont les plus fréquemment utilisés et parmi lesquels il est possible de choisir celui qui convient le mieux à son activité.
Il faut retenir que ces différents types de visualisations sont issus de l’association d’une caméra numérique à un capteur thermique, dans le but d’obtenir une image thermique superposée à l’image normale.
À titre d’exemple, l’image visible du mode d’affichage « Alarmes ou Isotherme » permet ainsi d’apercevoir uniquement les zones thermogènes, tandis que celles-ci apparaissent en transparence au niveau de l' »AutoBlendTM de Fluke« .
En outre, avec la visualisation « Picture in Picture« , l’image visible laisse apparaitre l’image thermique pendant que les contours du visuel normal sont tout simplement intégrés à ceux du visuel infrarouge avec le mode « MSXTM de Flir« .
Les différents niveaux de température mesurables
L’efficacité d’un matériel de mesure thermique s’évalue en fonction de sa capacité à prendre en compte un éventail de degrés de température très large.
Aussi, de façon générale, ces types de caméras ont la possibilité de mesurer des niveaux de température compris entre 30° et 2000°C, voire beaucoup plus.
L’idéal serait donc d’opter pour un modèle dont la fourchette de température mesurable est la plus grande possible, toujours en tenant compte de la performance recherchée et du domaine dans lequel on aura à s’en servir.
Le FOV (champ de visée Horizontal et Vertical)
En imagerie thermique, la taille du rendu infrarouge dépend grandement de la distance qui sépare le corps observé du point d’observation, c’est-à-dire de l’appareil utilisé.
Il s’agit donc du degré d’angle de visée que le matériel est capable de fournir, et vous devez garder en tête de choisir un modèle avec une grande ouverture d’angle.
Cela vous permettra ainsi de mieux distinguer les objets assez éloignés de l’objectif. Aussi, à défaut de disposer d’un appareil qui propose un angle de visée suffisant, vous pourrez ainsi vous rabattre sur un outil de thermographie infrarouge sur lequel il est possible d’adapter différents objectifs.
L’IFOV (champ de visée instantané)
Il s’agit ici du critère concernant le plus petit signal thermique que la caméra thermographique est en mesure de capter.
Ce critère est donc très important dans la résolution de l’image, et ne doit donc pas être relégué au second au moment de choisir le matériel adéquat.
Aussi, le futur utilisateur qui espère que sa caméra pourra détecter des éléments de très petite taille doit donc, en plus des autres critères de sélection, veiller à ce que l’IFOV soit le plus petit possible.